A
l'étage, une galerie d'art. Au sous-sol, un théâtre
de poche. La comédienne est là, toute proche.
Cheveux ondulés, regard clair, robe légère
à fleurs, une grande fille toute simple, un peu femme
enfant. A la manière de Bardot dans Le Mépris,
elle nous interroge, mille fois, sur son corps : a-t-elle
plus de peau qu'avant ? Les rides ont-elles pris trop de place
? Pour conjurer le sort, Elisa fouille dans la mémoire,
ses histoires d'amour et celles des autres, et les raconte.
Inlassablement. C'est son élixir de jouvence face au
temps cruel."Tout est bon, pourvu qu'il y ait matière
à frisson". Dans la peau d'Elisa, Marie Rivière
est une héroïne rohmérienne lumineuse.
Elle est belle, tendre et fragile, drôle et poignante
tour à tour. Et le jeune Jonathan Hume, tout sauf figurant,
incarne l'ange qui passe et lui tend la main.
L'Article, jusqu'au 16 décembre
41 rue Volta, Paris 75003, 01 42 78 38 64
Métro : Arts et Métiers ou République
15 euros - tarif réduit : 10 euros
Vendredi à 19h30